C’est l’histoire d’un p’tit gars. D’un bon petit gars, attachant, dont la saine naïveté n’a d’égale que son jeune âge. Il découvre à son grand dam la complexité voire les turpitudes du monde des adultes. Le héros du livre décide de s’évader avec son compagnon dont il s’est pris d’affection, le chat Jupiter. Il veut l’emmener en Egypte. Y parviendra-t-il ? Au lecteur de le découvrir au travers de ce roman. Le texte impressionne par sa simplicité et sa pureté. Elles en font sa beauté.

Comment rester insensible à ces considérations d’enfant qui émaillent le texte. « C’était un de ces jours où il pleut au soleil » ou « Dire hors de question, ça impressionne même si serait plus clair de dire hors de réponse ».

Puisse le lecteur se laisser emporter dans le rêve en méditant sur un des aphorismes qu’il découvrira dans La solitude des grandes personnes d’Aurélien Gougaud. « La plus grave de toutes les blessures, c’est la blessure du rêve. Voler le rêve de quelqu’un, c’est couper les ailes des anges ».

La solitude des grandes personnes / Aurélien Gougaud, Paris : Albin Michel, 134 p.

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